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Une petite visite

Blog de Skippyremi http://skippyremi.joueb.com

Jeudi (13/10/05)
Appel à Témoignages : Famille italienne

Dans le cadre de nos TPE, dont la problématique est :

Comment se sont intégrés des étrangers en France au XXème siècle ?

Exemple : Une famille italienne en Lorraine"

Nous cherchons des témoignages de personnes ayant des origines italiennes et vivant ou ayant grandis en Lorraine.

Ces témoignages seraient intégrés à notre dossier de TPE apportant ainsi une véritable variété de documents. De plus, nous envisagerions de réaliser une vidéo avec des témoignages.

Si vous êtes interessés ou que vous voulez nous contacter,  laissez un témoignages sur le blog ou envoyez nous un mail à :

skippyremi(@)gmail(.)com

(retirer les parenthèses)

Merci d'avance

Ecrit par Skipp', à 16:25 dans la rubrique "Vie lycéenne".
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Vendredi (01/04/05)
Arrestation de Samuel Morville : la répression du mouvement lycéen est inacceptable !
Hier jeudi, dans le cadre des manifestations contre la loi Fillon de casse du service public d’Éducation, plusieurs lycéens ont été interpellés par la police. La plupart ont été relâchés au bout de quelques heures. Ces arrestations avaient pour but d’intimider les manifestants.
Mais ce matin vendredi, un des militants les plus actifs du mouvement, Samuel Morville, était toujours retenu en garde à vue au commissariat du 5e arrondissement de Paris.
Samuel Morville a été victime d’une provocation policière et d’une arrestation ciblée, alors qu’il sortait du métro Cardinal-Lemoine, accompagné de ses camarades, pour se rendre à une manifestation. Un agent des forces de l’ordre l’a apostrophé, lui lançant : « Toi, tu as des choses à raconter des patrons. » Samuel lui ayant répondu qu’il ne le suivrait pas, une quinzaine de CRS se sont saisis de lui, repoussant sur le trottoir les lycéens qui tentaient de le protéger.
Il s’agit bien d’une provocation et d’une arrestation ciblée. Il est possible que le pouvoir politique cherche à « charger » Samuel et à engager des poursuites à son encontre.
Samuel Morville n’est ni un « délinquant » ni un « casseur ». Mais son action dans la lutte pour le retrait total de la loi Fillon en a visiblement fait une cible de choix.
En cherchant à « casser » Samuel, c’est l’ensemble du mouvement contestataire que le gouvernement veut toucher.
La lutte pour la défense du service public d’Éducation nous concerne tous. Nous exigeons la libération de Samuel Morville, et l’abandon de toute éventuelle poursuite.

PREMIÈRES ORGANISATIONS SIGNATAIRES :
Union nationale lycéenne
Coordination lycéenne
SUD-Éducation Paris,
Fédération SUD-Éducation,
Fédération SUD-Rail,
Fédération SUD-Étudiant
Fédération SUD-PTT
Syndicat SUD-Culture
Union syndicale Solidaires
FCPE-Paris

Alternative libertaire
Ligue communiste révolutionnaire
Jeunes communistes révolutionnaires
Fédération anarchiste

INDIVIDUS :
Victor Kessler, Éden Breton, Carl Stoeckl (Élu-e-s du Conseil supérieur de l’Éducation)
Evelyne Zarka (adjointe à la maire du 4e arrondissement, chargée des Affaires scolaires)

Communiqué de presse du SNES FSU

Arrestation et Comparution immédiate d'un lycéen

Samuel Morville, lycéen à Sophie Germain, militant parmi les plus actifs du mouvement, a été placé en garde à vue au commissariat du 5e arrondissement après la manifestation contre la Loi Fillon qui a eu lieu à Paris le jeudi 31 mars. On ignore à cette heure la nature des faits qui lui sont reprochés.
Le SNES tient à alerter le Premier Ministre, le Ministre de la Justice et le Ministre de l'Education. Dans un contexte où la situation dans les lycées se tend de plus en plus dans presque toutes les académies, le recours à une telle procédure va encore ajouter de l'huile sur le feu. Le SNES demande dans l'immédiat que les interventions nécessaires soient faites pour que soit évitée la procédure de comparution immédiate.

Paris, le 1er avril 2005

SNES - FSU


Communiqué de presse de SUD-éducation Paris

Mobilisation lycéenne : répression inacceptable !

Suite à la manifestation de ce jeudi Sud Education Paris a été alerté sur la répression policière touchant le mouvement lycéen.
Ce soir des membres de ce mouvement sont retenus par les forces de police dans l’enceinte du commissariat du Vème arrondissement . Sud éducation demande à ce que les lycéens interpellés soient libérés, et qu’aucune poursuite ne soit engagée à leur encontre.
Sud éducation Paris proteste contre ces manœuvres dilatoires qui tentent de bâillonner le mouvement lycéen et appelle tous les personnels de l’éducation à soutenir les lycéens dans leur démarche de protestation. Nous appelons à dénoncer publiquement tous les chefs d’établissements qui, par leur décision, entendent entraver la mobilisation lycéenne, et à s’opposer aux directives du rectorat allant dans ce sens. Le droit de réunion au sein des établissements est aujourd’hui bafoué, et l’administration entend jouer la montre en créant artificiellement une division au sein des lycéens en fermant les établissements dès lors que les lycéens entendent s’organiser.
Sud éducation appelle à poursuivre la lutte : elle n’est pas celle des seuls lycéens et les enseignants doivent y participer activement, aux côtés des lycéens.

Sud-Éducation Paris.
Ecrit par Skipp', à 16:39 dans la rubrique "Vie lycéenne".
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Samedi (12/03/05)
Ce qui a inspiré François Fillon...
Quelques phrases qui tuent et qui puent. Derrière ces phrases nous voyons l'objectif de la loi d'orientation sur l'école.
Disponible en pdf : http://membres.lycos.fr/ensemblethionville/les-phrases-qui-tuent-et-qui-puent.PDF



« Tous les services d’intérêt collectif, notamment l’enseignement, la santé, les
diverses formes de protection sociale, […] sont à transférer au secteur privé.

[…] »OCDE (Organisation de Coopération et de Développement Economique), 1998


« L’éducation est un article destiné à la consommation publique et privée. »
OMC (Organisation Mondiale du Commerce), 1997


« Le potentiel économique de l’éducation est renversant [c’est] l’un des plus
vastes de la planète[…], les entrepreneurs voient l’éducation comme une
opportunité d’entrer sur un vaste et attrayant marché […]. »
Glenn Jones, président du GATE (Global Allliance for Transnational Education), sept 98


« Comment éviter les risques politiques ?
Si l’on diminue les dépenses de fonctionnements, il faut veiller à ne pas diminuer
la quantité de service, quitte à ce que la qualité baisse. On peut réduire, par
exemple, les crédits de fonctionnment aux écoles ou aux universités, mais il
serait dangereux de restreindre le nombre d’élèves ou d’étudiants. Les familles
réagiront violemment à un refus d’einscription de leurs enfants, mais non à une
baisse graduelle de la qualité de l’enseignement et l’école peut progressivement
et ponctuellement […] supprimer telle activité. Cela se fait au coup par coup, dans
une école mais non dans l’établissement voisin, de telle sorte que l’on évite un
mécontentement générale de la population. »
Faisabilité politique de l’ajustement, Cahier de politique économique, OCDE, 1996


« Les pouvoirs publics doivent uniquement assurer l’accès à l’apprentissage de
ceux qui ne constitueront jamais un marché rentable et dont l’exclusion de la
société en général s’accentuera à mesure que d’autres continueront de
progresser. »
OCDE, nov 1998


« Chaque école de l’Union Européenne devra développer un partenariat avec une
firme privée d’ici à 2010 »
La Commission Européenne, mars 2001


« Une plus grande part doit être donnée à l’esprit d’entreprise dans les écoles et
les collèges »,
ERT, Table Ronde des Industriels Européens, janv 1999
Ecrit par Skipp', à 17:40 dans la rubrique "Vie lycéenne".
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Mardi (08/03/05)
Les Lycéens : Encore et toujours mobilisés !

500 à Thionville, 3 000 à Metz, 5 000 à Nancy, et plus de 165 000 dans toutes la France avec une poussée des manifestations en province. Les lycéens sont plus motivés que jamais et notre mobilisation ne s’arrêtera qu’à partir du moment où le ministre déposera sur la table du président de la république sa démission, le retrait de la loi d’orientation, et qu’un autre ministre débloquera 7 milliards d’euros (à la place des 2 milliards prévus par la réforme) pour dynamiser l’Education Nationale. Nous demandons également le maintien des TPE.

Tant que le ministre ne bougera pas, le dentifrice continuera de sortir du tube ! Et nous ne cèderons pas à la pression.

Dès ce jour, il faut mettre en place une véritable coordination au sein de chaque département puis de chaque région et par la suite au niveau national. Il faudrait que cette coordination regroupe l’ensemble des syndicats de professeur, de personnel de l’éducation, des parents d’élèves, de lycéens.

En déclarant ce soir sur France 2 qu’il discutera avec les partenaires nécessaires après le vote de la loi au sénat, il applique une méthode anti-démocratie semblable à celle des paras en Indochine : « Faut les descendre d'abord et discuter ensuite ». N’est-ce pas ce qu’il se passe actuellement ? Le gouvernement fait preuve d’un autisme total sur tous les sujets possibles pour réussir à casser plus de 100 ans de combats sociaux : le Front pop’, les accords de Grenelle, mai 68…j’en passe et d’autres ! Tout çà…pourquoi ? Pour introduire la France dans un cadre compétitif dans le marché libéral mondial.

Jeudi, les lycéens manifesteront au coté de la FCPE et des profs. Si la journée de jeudi n’est pas suffisante je pense que malheureusement l’ultime solution sera une semaine complète d’arrêt de travail avec une occupation d’un lycée différent chaque jour.

 

 

A propos de la manifestation de ce matin à Thionville :

 

- Entre 300 et 500 manifestants (400 selon la police)

- Présence de quelques parents et de quelques professeurs (que nous remercions vivement)

- Encadrement policier très correct : une dizaine de policier (scooter, hirondelles, à pied, en voiture)

- Lycéens très motivés malgré la pluie (le cortège s’est effilé 20 minutes avant l’arrivée en Mairie)

- Aucune délégation n’a été formée pour être reçu en Mairie

- Présence importante des médias (RTL9, France3, Républicain Lorrain)

- Aucune présence visible des fédérations lycéennes

- En fin de manifestation, un appel a été lancé pour la manifestation de cette après-midi. Des tarifs spéciaux avaient d’ailleurs été mis en place par la SNCF (4€ l’aller-retour).

 

A propos de la présence des lycéens du bassin thionvillois à la manifestation de Metz :

 

- Manif éclair : départ à 14h, arrivé à l’île du Saulcy à 15h10

- Une vingtaine de lycéens présents avec une forte dominance des lycéens de St-Ex de Fameck qui ont fait porté leurs voix dans la manifestation puisqu’ils ont récupéré la banderole « Lycéens en Colère » de la manifestation de Thionville. Ce qu’il leur à permis d’avoir une place en tête du cortège.

- Après l’entrée dans l’amphi Lemoigne où la moitié des manifestants ont pris place, les St-Ex ont été perdus de vue (à Thionville à 16h30, je n’ai vu que deux filles)

 

 

Rémi Froschard,

Porte-parole du Comité d’actions lycéennes (comité provisoire)

contact : skippyremi@hotmail.com

Ecrit par Skipp', à 21:34 dans la rubrique "Vie lycéenne".
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Mercredi (02/03/05)
[LUtte Lycéenne] Les lycéens qui feront tomber Fillon seront les âmes demain !
--> ...article du Nouvel Obs
Génération lycée

Depuis 1973, sous la houlette de Julien Dray, les leaders lycéens, les Michel Field, David Assouline, Isabelle Thomas, Malek Boutih, Loubna Meliane, ont fait reculer les pouvoirs

La première fois qu’il a parlé à un ministre sur un plateau télé, Michel Field s’est mal tenu. «Vous êtes un rigolo», lance en direct l’élève d’hypokhâgne à Joseph Fontanet, ministre de l’Education de Georges Pompidou. En mars 1973, des lycéens occupent les rues par centaines de milliers. La loi Debré, la suppression des sursis militaires, menace les études des petits frères de Mai-68. Etre forcé d’abandonner la fac pour la caserne? Jamais! Field, devenu héros médiatique, est un jeune bien formé. Il tient la chronique lycéenne à «Rouge», le journal de la Ligue communiste! Ce trotskiste à la coupe afro sera journaliste, ausculteur gourmand des passions françaises à la télé, puis à Europe1. Ainsi sont les lycéens. Insolents. Mais pleins d’avenir. Il faut bien regarder Khalil Jouine ou Khaled Oudaoud, porte-parole du mouvement de 2005. Ils seront peut-être stars demain.
Les premières manifs lycéennes sont apparues en 1971, après une bavure policière – spécialité de l’époque. Gilles Guyot, en math sup au lycée Chaptal, est arrêté à proximité d’une manifestation et condamné pour d’imaginaires violences à agents. Son compagnon d’internat, Christophe Aguiton, milite à la Ligue. Il fait le lien entre l’indignation des élèves de classes préparatoires et l’embrasement des lycées travaillés par son organisation. C’est une première flambée. Il en viendra d’autres, et d’autres leaders. Julien Dray notamment, lycéen à Noisy-le-Sec et militant de la Ligue, qui émerge, comme Field, en 1973. Ce pied-noir est le premier banlieusard des mouvements, une nature, au milieu des bourgeois de la révolte. Autre banlieusard, David Assouline, petit dernier d’une fratrie trotskiste, élu à la coordination lycéenne en 1977, lors d’un mouvement contre une réforme giscardienne. Dans l’ombre, des grands frères les cornaquent. Benjamin Stora, aujourd’hui historien de la guerre d’Algérie, est le parrain des lycéens de l’OCI. Edwy Plenel, futur directeur du «Monde», est le gardien vigilant de l’orthodoxie trotskiste auprès de Dray ou Aguiton... Les années 1970 s’éteignent. Mitterrand prend le pouvoir. On voit des lycéens manifester pour défendre la radio commerciale NRJ, puis l’enseignement privé! En 1986, Chirac gouverne, la gauche retrouve sa jeunesse. Contre la réforme Devaquet, facultés puis lycées se mobilisent. Le mouvement, énorme, porte une revendication d’égalité face au libéralisme balbutiant. Le chef d’orchestre? Julien Dray. Il a grandi. Le voilà devenu grand frère. Il est passé au PS. Mais a gardé la jeunesse au cœur. Il a inventé SOS-Racisme avec son ami Harlem Désir. Les manifs de novembre-décembre 1986 leur doivent énormément. Elles sont la marque d’une génération, morale, fraternelle, âprement généreuse, qui trouve son martyr: Malik Oussekine, jeune étudiant sous dialyse, décédé après un tabassage policier. David Assouline, devenu thésard et porte-parole des étudiants, connaît le sommet de sa carrière d’agitateur. Une autre étudiante, Isabelle Thomas, vampe les médias. Elle est une proche de Dray.
La bande à «Juju» a trouvé son tempo. La Fédération indépendante démocratique lycéenne va naître, petite sœur lycéenne de SOS. Cette Fidl sera le cauchemar du ministre de l’Education Lionel Jospin en 1990.
De morale, la crise est devenue sociale. Les lycéens réclament des moyens et de la sécurité. La violence suit les queues de cortèges. La banlieue entre dans Paris. A la tête du mouvement, Nacer Ramdane, beur de 16 ans, gouailleur et insolent, flanqué de deux Parisiennes, Cécile Amar et Delphine Batho. Tous trois sont des enfants de SOS, conseillés discrètement par Harlem Désir et un jeune homme anguleux: Malek Boutih. Ces grands frères, chouchoutés par la mitterrandie (Isabelle Thomas est devenue conseillère à l’Elysée), exaspèrent Jospin et son conseiller Claude Allègre, alors en pleine guerre interne au PS. Huit ans plus tard le cauchemar revient. En 1998, Jospin est à Matignon. Allègre est à l’Education. Et les lycéens à nouveau dans la rue, demandant des profs et des moyens. La porte-parole, Loubna Meliane, 20 ans, en première à Dijon, revendique son parcours d’élève atypique, emblème d’une France pour qui l’école est le seul antidote à l’exclusion. Loubna vient de la Fidl, et est cornaquée par Malek Boutih, futur président de SOS. Les jospinistes crient au complot. Puis réalisent que cette jeune femme porte l’urgence sociale d’une France en jachère.
Sept ans plus tard, rien n’a changé. C’est le refus de l’inégalité qui sous-tend la révolte actuelle. Les porte-parole de la Fidl en témoignent. Khalil Jouine, 17 ans, élève de terminale scientifique, se voit en futur ingénieur. Khaled Oudaoud, 21 ans, est en terminale STT après être passé par le technique. Au siège de la Fidl, des militants de SOS apportent leur aide. Nacer Ramdane en fait partie. Khalil Jouine porte le badge des potes sur les plateaux télé. Loubna Meliane, toujours proche de SOS, est journaliste à Fun Radio. Delphine Batho est secrétaire nationale du PS à la sécurité. Cécile Amar est journaliste. David Assouline, devenu spécialiste de l’histoire des migrations, est sénateur PS de Paris. Christophe Aguiton est resté un passeur: encarté par fidélité à la LCR, il est un des porte-parole médiatiques du mouvement altermondialiste. Julien Dray est député et porte-parole du PS. Il observe le mouvement de loin, attendri: Khaled Oudaoud fréquente le lycée Olympe-de-Gouges de Noisy-le-Sec. Le même bahut que «Juju», il y a plus de trente ans...


Claude Askolovitch pour le Nouvel Obs (http://www.nouvelobs.com/articles/p2102/a262980.html)
Ecrit par Skipp', à 18:31 dans la rubrique "Vie lycéenne".
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Dimanche (20/02/05)
Lutte lycéenne : Travail, Famille, Patrie et DUCON la Nation !
--> ...honteux !
Les députés ont en outre rendu l'apprentissage de l'hymne national, "la Marseillaise" obligatoire à l'école ainsi que celui d'une langue étrangère à l'école élémentaire.
HONTEUX !

A l'heure de l'Europe, faire apprendre à tous la Marseillaise ! C'est le retour à Pétain !

NON ! Cette réforme ne passera pas !
Et le 1er Mars, nous le ferons savoir !





Ecrit par Skipp', à 11:12 dans la rubrique "Vie lycéenne".
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Dimanche (13/02/05)
Lutte lycéenne : Chantons ! (Sur l'air de "Mano Chao" des Wampas)
--> sur la mailling-list du CAL
Des flics devant l'lycée
Qui nous fouillent à la sortie,
Des classes surchargées
Est des options supprimées.
La galère c'est finit
Maintenant on fait du bruit
On r'joint les lycéens
Et on chante ce refrain :

Si j'avait l'portefeuille de François Fillon
Je n'aurais pas besoin de l'éducation,
Si j'avais l'compte en banque de Jacques Chirac
Je n'aurais pas besoin de passer mon bac !

Moi aussi si j'pouvais,
J'irais bien voir le MEDEF,
Boire des coupes de Champagne
Avec Ernest-Antoine Seillière
Mais il me reste encore
Plusieurs cours à réviser
Et comme on n'a plus d'prof
On l'fait par polycopiés !

Si j'avait l'portefeuille de François Fillon
Je n'aurais pas besoin de l'éducation,
Si j'avais l'compte en banque de Jacques Chirac
Je n'aurais pas besoin de passer mon bac !

Mais j'ai pas l'portefeuille de François Fillon
Et on a tous le droit à une éducation
Et j'ai pas l'compte en banque de Jacques Chirac
Alors on sera en grève, au moins jusqu'à Pâcques !
Ecrit par Skipp', à 16:52 dans la rubrique "Vie lycéenne".
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Samedi (05/02/05)
Lycéens mécontents, Lycéens manifestants
--> 3 Février
Alors que se préparait la journée de manifestation du 5 février, des centaines de lycéens sont descendus dans les rues thionvilloises afin de crier leur mécontentement de la suppression annoncée de 9 postes au collège-lycée Charlemagne. En effet, l’annonce mardi 25 janvier de la part du recteur a sonné comme un glas. Après les différentes assemblées générales des professeurs de la cité scolaire, ce fut au tour des collégiens et des lycéens de s’exprimer. Leurs maux et leurs mots ont résonné dans la ville.

 Selon les approximations ils étaient au nombre de 350 à 8h30. Lorsqu’ils sont passés devant le lycée de la Briquerie à 9h30, un flot de lycéen est venu gonfler le mouvement. La manifestation s’est passée sans incident notable et à 10h30, le cortège est rentré pour une seconde fois dans le centre-ville et certains commerçants et passants ont approuvé le mouvement. Les manifestants étaient encadrés par les forces de l’ordre qui n’ont pas eu à intervenir, en effet, les organisateurs ont bien signifié que tout débordement ne pourrait que décrédibiliser les revendications. Les manifestants ont tentés vainement de convaincre les lycéens d’Hélène Boucher (qui s’étaient mobilisés victorieusement 2 semaines auparavant pour la défense de l’option Italien) à se joindre à eux. Mais la grille était fermée et de ce fait, personne n’a pu rentrer ou sortir.

 Les slogans étaient diverses, mais les plus classiques sont revenus souvent : Tous Ensemble, Non à la suppression, Oui à l’éducation, …

 La Fidl (Fédération Indépendante Démocratie Lycéenne), contactée par un lycéen, a conseillé de se diriger vers l’Hôtel de Ville, de former une délégation. A 11h, les manifestants y étaient et ont fait un sitting sur le parvis. La délégation fut reçue quelques temps plus tard par le directeur de cabinet du député-maire Jean-Marie Demange (UMP), il a affirmé qu’il « devait déjeuner avec lui et qu’il verrait tout ce qu’il peut faire ». La manifestation s’est dispersée vers 11h30 et samedi 5 février, une seconde manifestation réunissant une unité composée d’environ 300 parents profs élève avait également lieu pour défendre le droit à l’éducation. Ils ont été reçus à la sous-préfecture.





Ecrit par Skipp', à 22:34 dans la rubrique "Vie lycéenne".
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Analyse de la loi Fillon
--> ....Pour la défense de l'éducation qui va se privatiser...
Vu sur http://jcr.lautre.net/article.php3?id_article=850
Argumentaire sur la loi Fillon (ce document n’a pas la prétention de remplacer la lecture et l’analyse du projet en lui-même,bien que dense il est court et ne mentionne pas tout. Mais il rappelle les grandes lignes et peut être utilisé pour expliquer autour de nous pourquoi il est vital de se mobiliser pour le retrait total)

Ce qu’implique le projet de loi Fillon :

- Autonomie et concurrence entre établissements :

Art. 19 : « Dans chaque école et établissement d’enseignement scolaire public, un projet d’école ou d’établissement est élaboré avec les représentants de la communauté éducative. » L’annexe précise : « La loi organique relative aux lois de finances va donner aux établissements une responsabilité budgétaire plus grande en fonction d’objectifs pédagogiques clairement déterminés dans le cadre d’un contrat entre l’académie et les établissements. Cette nouvelle marge d’initiative doit être utilisée par les établissements au profit d’une organisation plus efficace. » (Annexe p. 30). Dans un contexte de pénurie budgétaire, cette autonomie ne peut que signifier une concurrence entre établissements et un renforcement des inégalités. Certaines options disparaîtront des lycées les plus pauvres.

- Suppression massive de filières, d’options et appauvrissement des contenus ; suppression des diplômes nationaux ; ségrégation sociale institutionnalisée :

Art. 6 : « La scolarité obligatoire doit au moins garantir l’acquisition par chaque élève d’un ensemble de connaissances et de compétences indispensables comprenant :
- la maîtrise de la langue française ;
- la maîtrise des principaux éléments de mathématiques ;
- une culture humaniste et scientifique permettant l’exercice de la citoyenneté ;
- la pratique d’au moins une langue vivante étrangère
- la maîtrise des techniques usuelles de l’information et de la communication. »

Les connaissances minimales sont extrêmement limitées. On se dirige vers une éducation à minima pour le plus grand nombre, et une possibilité d’aller plus vite et d’accumuler les options pour les autres. L’annexe indique que « pour les élèves qui ont montré aisance et rapidité dans l’acquisition des connaissances, l’éducation nationale se doit de favoriser leur progression. » Seuls les meilleurs élèves auront accès aux autres disciplines (histoire-géographie, sport, biologie, physique chimie, disciplines artistiques...).

Art. 18 : « Le diplôme national du brevet sanctionne la formation acquise à l’issue de la scolarité suivie dans les collèges. Il atteste la maîtrise des connaissances et des compétences définies à l’article L. 131-1-2 et prend en compte, dans des conditions déterminées par décret, les autres enseignements suivis par les élèves selon leurs capacités et leurs intérêts. »

On assiste à une individualisation du brevet, qui en rendra la valeur inégale d’un individu à l’autre !

Art. 16 : « En vue de la délivrance des diplômes, il peut être tenu compte des résultats du contrôle continu, des résultats des contrôles en cours de formation, des résultats d’examens terminaux et de la validation des acquis de l’expérience. » La prise en compte des notes obtenues au cours de l’année risque de rendre la valeur des diplômes inégale : pour connaître la valeur d’un bac, on ira regarder où il a été passé...

La réforme ECTS-LMD des universités remplace les anciens diplômes par des « grades » et « titres », ils risquent de ne plus donner accès à de réels droits collectifs, étant donnés que les diplômes seront différents d’une université à l’autre et même individualisés (cf. art. 5 du décret ECTS LMD du 8/04/2002). Deux personnes ayant étudié pendant 3 ans les mathématiques ne seront pas assurées d’avoir le même salaire et les mêmes droits minimums garantis à l’embauche dans une même entreprise...On s’achemine vers une inégalité énorme : si l’on passe son bac dans un lycée « de pauvres », on ne sera admis que dans une « fac de pauvres » et on aura un emploi en conséquence...

- Professionnalisation à outrance

C’est la conséquence de tout cela : puisqu’on sait que son lycée prépare à un bac au rabais, autant faire autre chose et ne pas se destiner à des études longues. Les études professionnelles ne seront pas un choix, parce que tel ou tel élève a une vocation, mais une contrainte. On ira plus dans les entreprises qu’en cours dans les lycées.

Art. 4 : « La formation scolaire doit, sous l’autorité des enseignants et avec l’appui des parents, permettre à chaque élève de réaliser le travail nécessaire tant à la mise en valeur de ses qualités personnelles et de ses aptitudes qu’à l’acquisition des connaissances et de la culture générale et technique qui seront utiles à la construction de sa personnalité, à sa vie de citoyen et à la préparation de son parcours professionnel. »

Art.11 : « A tout moment de la scolarité obligatoire, lorsqu’il apparaît qu’un élève risque de ne pas maîtriser les connaissances et les compétences indispensables à la fin d’un cycle, le directeur d’école ou le chef d’établissement propose à la famille de mettre en place un contrat individuel de réussite éducative. »

Art.13 : « L’orientation et les formations proposées aux élèves tiennent compte de leurs aspirations, de leurs aptitudes et des perspectives professionnelles liées aux besoins prévisibles de la société et de l’économie. »

- Renforcement de la répression et apprentissage de l’ordre moral

Art. 2 : « La Nation fixe comme mission première à l’école de faire partager aux élèves les valeurs de la République. ». L’annexe précise en préambule que cette loi « entend rappeler à chacun ce qu’il doit aux valeurs fondatrices de la République. » Plus loin : « l’école a un rôle fondamental à jouer pour assurer le maintien du socle républicain » et elle doit « transmettre aux élèves les valeurs morales qui fondent la vie en société ».

Il ne s’agit pas de créer un véritable esprit critique, mais de nous apprendre à obéir à ne pas revendiquer, à ne pas débattre... Le terme « communauté éducative » est remplacé par « école », terme qui a un sens plus restrictif : on peut craindre une remise en cause du rôle des personnels non enseignants et du travail collectif des équipes pédagogiques.

Annexe p.31 : « Toute action violente entraîne une sanction immédiate. Le chef d’établissement assure la liaison avec un correspondant de la police nationale ou de la gendarmerie ; il signale au procureur de la République les infractions pénales en vue de mettre en œuvre des réponses rapides et adaptées. » Des flics dans les bahuts... Plutôt que des pions !

Ecrit par Skipp', à 17:24 dans la rubrique "Vie lycéenne".
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Mercredi (02/02/05)
Grafitis, petits, petits, petits....
--> ...édito d'un journal lycéen : Le Canard Boucher

Je suis souvent dans la même salle de classe.

II m'arrive parfois d'y rester, le temps d'une récréation, pour prendre une nécessaire dose de silence. (J'oubliais de le préciser : je suis prof.)

Ce n'est qu'une salle de classe : rien de très joli. Elle ne vaut que par celles et ceux qui viennent s'y asseoir. Je devrais m'y trouver bien : c'est le lieu de l'échange, de l'écoute attentive, de la surprise parfois

Et pourtant ...

Quotidiennement, ma bonne humeur native s'assombrit un peu quand je vois, sur les tables, se multiplier les graffitis. Il en est de très bêtes, de vulgaires, d'anodins ou d'hermétiques. Il y a aussi des poèmes qui parlent immanquablement d'amour, de fraternité, d'un monde meilleur ... Mais ils mentent. Que peuvent-ils nous promettre, ces mots qui, pour délivrer leur message, commencent par enlaidir ce qui appartient à tous : la table sur laquelle on les a inscrits ? Un monde plus beau ?

Je ne m'adresse pas à ceux qui souillent pour le plaisir mais à ceux qui, voyant cinquante mots écrits devant eux, se disent qu'un cinquante-et-­unième ne cassera pas trois pattes à un canard.

Composer un poème de temps en temps est non seulement un droit mais presque un devoir. Vous n'avez jamais essayé ? Jetez quelques mots sur le papier, quelques mots de vous, qui viennent du coeur et qui roulent dans la bouche comme une musique. Envoyez-les à votre journal favori et ils deviendront ce que devrait être tout poème : un cadeau, pas forcément bien emballé mais un cadeau tout de même.

Et si, devant vous, vous voyez ces mots qui mentent ou, pire encore, ces propos salaces indignes d'un collégien ou d'un lycéen, sortez votre gomme et apposez sur cette pauvre table, pour les autres, la plus belle des signatures.

Je vous rappelle que le Canard Boucher est toujours en vente !

Ecrit par Skipp', à 20:44 dans la rubrique "Vie lycéenne".
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