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Une réforme pour quelle école ?
--> Syndicats et parents d'élèves critiquent la réforme de François Fillon
 
Hier soir, M Fillon nous présentait les grandes lignes de sa réforme. Déjà, de nombreuses critiques s'élèvent. J'ai longtemps refléchi afin de savoir ce que j'allais mettre ici. Finalement, j'ai décidé de mettre un article du Monde, synthétisant assez bien la rencontre d'hier soir. J'ai regardé malheuresement que la première partie du documentaire (Je réforme.........) et le début de la deuxième, qui avait l'air plus intéressante (J'oriente....). En bas de l'article, vous trouverez mes critiques, preuves que la réforme interesse aussi les Jeunes...
 
 
Syndicats et parents d'élèves critiquent la réforme de François Fillon (LE MONDE | 19.11.04)
Le ministre de l'éducation nationale a présenté, jeudi 18 novembre sur France  2, les principales mesures de son projet de loi d'orientation sur l'école. Le SE-UNSA a dénoncé un "patchwork de mesures sans ambition, rétrogrades pour certaines, imprécises et peu convaincantes pour d'autres".

Syndicats et représentants de parents d'élèves ont accueilli fraîchement le projet de réforme de la loi d'orientation sur l'éducation présenté, jeudi 18 novembre, par François Fillon au cours de l'émission "100 minutes pour convaincre", sur France 2. Le ministre de l'éducation nationale s'est pourtant voulu consensuel en annonçant des mesures en direction des professeurs (renforcement de leur pouvoir en matière de redoublement, affirmation de leur liberté pédagogique) et des parents (obligation pour les enseignants de remplacer leurs collègues absents, projet de réforme du baccalauréat, contrat de réussite individualisé pour les élèves).

En homme politique averti, il a inscrit son action dans le sillage du président de la République, oubliant au passage le premier ministre, Jean-Pierre Raffarin. "Ce n'est pas la réforme Fillon mais la réforme Chirac", a-t-il affirmé.

La réforme du baccalauréat apparaît comme la mesure la plus spectaculaire mais sur ce point, "rien n'est figé". "Notre système est trop compliqué, a précisé le ministre. Il nécessite une organisation de plus en plus périlleuse et raccourcit l'année scolaire de deux semaines quand ce n'est pas trois." (1) Sa proposition vise donc à conserver six matières pour l'examen final, le reste faisant l'objet d'un contrôle continu.

La définition d'un socle commun de connaissances est, en revanche, acquise. Il comprendra l'apprentissage d'une langue vivante dès le CE1 (2) , la maîtrise du français et des bases en mathématiques, d'une culture à la fois humaniste et scientifique et la maîtrise des outils informatiques. Sa connaissance sera sanctionnée par un brevet renouvelé. "L'obtention de ce diplôme ne sera pas une condition indispensable au passage en seconde", a ajouté le ministre, mais il influera sur l'orientation. (3)

Pour améliorer l'apprentissage des langues vivantes, le ministre prévoit le dédoublement des classes dans l'enseignement secondaire. Cette disposition devrait s'appliquer dès la rentrée 2005 en terminale. "Il sera désormais nécessaire de parler une langue étrangère pour passer le concours d'entrée à l'IUFM", a assuré le ministre.

La "clé de la réforme" portera sur la détection des élèves en difficulté à l'école primaire et au collège. Ils bénéficieront de "trois heures de soutien individualisé hebdomadaires avec une pédagogie spécialisée" et un "contrat individuel de réussite éducative" sera passé avec les élèves et leurs parents. Les évaluations effectuées en CE2 et en 6e permettront non seulement de repérer les jeunes en difficulté mais aussi d'attribuer des moyens supplémentaires aux établissements, en fonction de leur nombre. (4)

Pour remplacer les professeurs absents, les proviseurs et principaux pourront faire appel aux enseignants en poste dans l'établissement à raison de deux heures supplémentaires par semaine (qui s'ajoute à une heure déjà prévue). Cette possibilité se limitera aux absences de moins de trois semaines. "Je ne veux pas qu'il y ait une seule classe sans un professeur", a affirmé le ministre.

Le redoublement, auquel pouvaient s'opposer les parents en 5e et en 1re, sera désormais du seul ressort des conseils de classe. Et "pour la première fois le principe de la liberté pédagogique des enseignants sera inscrit dans la loi". Le ministre souhaite par ailleurs un "cadrage national" de la formation des enseignants en IUFM et un droit à la formation continue en dehors des heures de service.

Côté moyens, François Fillon s'est engagé à recruter 150 000 enseignants sur cinq ans. "il y aura au moins une infirmière scolaire par collège, ce qui devrait correspondre à 1 500 postes en plus", a ajouté M. Fillon. "Si on fait tout ce qui est préconisé", a-t-il conclu, la loi sur l'école coûtera "au moins deux milliards d'euros". (5)

Les annonces du ministre ont donné lieu à une salve de critiques. "Le remplacement des enseignants par des collègues du même établissement scolaire" constitue un sujet "qui sera source de conflit", a estimé Gérard Aschieri, secrétaire général de la FSU. "Je ne vois pas ce qui permettra d'atteindre les objectifs assignés par la loi, a-t-il précisé. Au contraire, un certain nombre de choix comme la décision récente du ministre de supprimer les travaux personnels encadrés en terminale vont à leur encontre."

Pour le SE-UNSA, le projet de réforme apparaît "comme un patchwork de mesures sans ambition, rétrogrades pour certaines, imprécises et peu convaincantes pour d'autres. Les restrictions budgétaires marquent l'ensemble".

APPEL À LA GRÈVE

De son côté, le SNES, principal syndicat des enseignants du second degré, avait appelé, avant même la présentation de la réforme, à une grève pour le mardi 7 décembre dénonçant, par anticipation, un "objectif de qualification ramené à un certificat des savoirs fondamentaux". "On ne sent pas de projet politique fort pour prendre à bras-le-corps le problème de l'échec scolaire, sinon l'idée d'évincer certains élèves du collège", a estimé le syndicat.

Le PS a également critiqué, par la voix de son secrétaire national pour l'éducation, Yves Durand, "une copie bâclée". "Une fois de plus, un des grands chantiers du président de la République se réduit à quelques mesures démagogiques", estime M. Durand. Jack Lang a déploré de "graves lacunes" : "Rien sur les inégalités, rien ou pas grand-chose sur les moyens, rien sur l'enseignement supérieur." De son côté, Dominique Strauss-Kahn dénonce "l'absence de ligne directrice et de moyens".

Les deux principales fédérations de parents d'élèves, la FCPE et la PEEP, ont critiqué les annonces du ministre. Pour Georges Dupon-Lahitte, président de la FCPE, "le ministre flatte de façon habile un certain nombre de réflexes du corps enseignant", en retirant notamment aux parents leur pouvoir de s'opposer aux redoublements. La PEEP s'est déclarée "consternée" par les annonces et a déploré "le mépris total affiché pour les parents d'élèves, dont le ministre n'a même pas parlé".

Martine Laronche

 
 
 
(1) Lors du Baccalauréat, l'année scolaire est plutôt raccourci d'un mois que de 2 semaines
(2) Des jeunes qui ne savent même pas leur propre langue apprendront une langue étrangère. Avec qui ? Avec les mêmes instituteurs évidemment !
(3) Et si un élève se plante largement en essayant tout simplement fait une grosse boulette ? Théoriquement, au bout d'un an, les profs connaissent l'élève et peuvent deviner à l'avance si l'élève aura le brevet
(4) Nous devons déduire que ces épreuves, actuellement ne servent à rien ?
(5) Ces postes qui ont été supprimés l'an dernier ?
Ecrit par Skipp', le Vendredi 19 Novembre 2004, 23:15 dans la rubrique "@ctualité".