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Attentats à Madrid: 198 morts, l'ETA accusée, Al-Qaïda revendique
--> (AFP12/03/2004 - 10:38)


Au lendemain des attentats contre quatre trains à Madrid, qui ont fait 198 morts et 1.400 blessées, les autorités espagnoles accusent toujours l'organisation séparatiste basque ETA, mais un texte attribué à Al-Qaïda a revendiqué les attaques.

Les premières éditions des journaux espagnols sorties dans la nuit évoquaient la piste islamiste après avoir majoritairement privilégié celle de l'ETA la veille. Ainsi, le quotidien El Pais (centre-gauche), qui titrait jeudi "Tuerie de l'ETA à Madrid", se montrait beaucoup plus prudent vendredi sur les auteurs des attentats.

La ministre espagnole des Affaires étrangères, Ana Palacio, a réitéré vendredi matin la thèse du gouvernement selon laquelle "tout semble indiquer" que les attentats portent la signature de l'organisation basque ETA, en dépit d'une revendication d'Al-Qaïda intervenue dans la nuit.

Selon le dernier bilan officiel provisoire, les dix bombes qui ont éventré quatre trains de banlieue ont fait 198 morts. S'y ajoutent quelque 1.400 blessées dont 377 demeuraient hospitalisés vendredi matin, 45 dans un état critique et 15 dans un état très grave, selon le gouvernement régional de Madrid.

Dans le centre de Madrid, des manifestants se sont relayés toute la nuit à Puerta del Sol, lieu historique des manifestations de la capitale espagnole, et les façades de la capitale se sont spontanément mouchetées de rubans noirs.

"Pour le droit à la vie. ETA non", dit l'une des pancartes de la Puerta del Sol, au milieu de bougies et des messages de deuil.

Des myriades de rassemblements politiques, culturels, syndicaux, universitaires sont convoqués pour vendredi à partir de la mi-journée partout en Espagne et toute la population est appelée à descendre dans les rues, à l'appel du gouvernement, à 19h00 (18h00 GMT).

Dans les rues de la capitale, dont tous les drapeaux sont en berne en signe de deuil national, des rubans noirs sont apparus aux fenêtres et aux balcons, sur fond de draps blancs ou de drapeaux espagnols, tandis que de nombreux autobus et voitures portent des chiffons noirs noués aux antennes.

Le même ruban noir ponctuait le coin supérieur droit des écrans de télévision, dans la majeure partie des cas sur fond de drapeau espagnol.

Les premières pages des quotidiens, généralistes, sportifs et économiques confondus, portaient un ruban noir, une larme grise ou un bandeau.

A travers toute l'Espagne, des théâtres, musées, salles de concert et autres institutions culturelles ont annoncé qu'ils suspendaient leurs activités.

Aux abords du parc des expositions, dans l'est de Madrid, converti en morgue géante et où une cinquantaine de cadavres restaient à identifier vendredi matin, plusieurs hôtels ont fait savoir qu'ils hébergeraient gratuitement les familles des victimes, que plusieurs organisations de taxis de Madrid se sont offertes à transporter gratuitement.

Les attentats de jeudi, qui interviennent trois jours avant les élections législatives, sont les plus meurtriers qu'ait connus l'Espagne et les plus meurtriers en Europe occidentale depuis l'attentat de Lockerbie (Ecosse, 270 morts) en 1988.

Dix bombes ont explosé, visant quatre trains dans trois gares de Madrid et de sa banlieue, autour d'une même ligne ferroviaire. Les artificiers de la police en ont fait exploser trois autres, selon le ministre de l'Intérieur Angel Acebes.

Sept bombes ont explosé à la gare centrale d'Atocha, une des plus grandes de Madrid, une dans la gare de Santa Eugenia et deux dans celle du Pozo, dans la banlieue madrilène.

Les explosions se sont produites vers 07h30 (06h30 GMT), heure de grande affluence, à 4 ou 5 minutes d'intervalle et sans avertissement préalable.

Ecrit par Skipp', le Vendredi 12 Mars 2004, 16:53 dans la rubrique "@ctualité".