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Blog de Skippyremi http://skippyremi.joueb.com

LA CONSTITUTION EUROPEENNE EST UN PIEGE POUR LES FEMMES !
--> ...Attac France
LA CONSTITUTION EUROPEENNE
EST UN PIEGE POUR LES FEMMES !

C'est pourquoi nous disons NON ! La Constitution, en aggravant les politiques libérales responsables du recul social, constitue une menace de régression pour nos droits et nos conditions de vie.

L'égalité entre les femmes et les hommes ne fait même pas partie des valeurs qui fondent l'Union : son respect n'est donc pas un critère d'adhésion pour les nouveaux pays. Même si l'objectif général d'égalité est affiché, aucune politique concrète n'est prévue pour le réaliser. De nombreux droits fondamentaux, essentiels pour les femmes, ne sont pas
reconnus :

o Ni le droit à l'IVG, ni le droit à la contraception, ni le droit de choisir son orientation sexuelle ne sont inscrits dans ce texte. Or les pressions des intégrismes religieux pour remettre en cause ces droits durement acquis se multiplient. L'article I-52 qui reconnaît les églises comme interlocutrices régulières signifie concrètement une menace contre ces droits. Le principe de laïcité n'est inscrit nulle part dans le texte.

o Le droit au divorce n'y figure pas alors que c'est le cas de celui au mariage.

o Le droit à vivre sans violence est absent, alors que dans toute l'Europe les violences domestiques, viols, mariages forcés, mutilations sexuelles, la traite et le trafic de personnes à des fins de prostitution atteignent un niveau inadmissible.

o Un statut autonome, qui ne dépende pas de leur situation familiale, n'est toujours pas accordé aux femmes immigrées.

o Le droit d'asile n'est pas reconnu pour les motifs de violences, répressions et persécutions subies par des femmes en raison de leur sexe ou de leur sexualité.

o Le droit au travail est absent : seul figure le « droit de travailler », et «la liberté de chercher un emploi » qui peut être n'importe quel boulot précaire ! Or, si le taux de chômage moyen dans l'UE est de 9 %, le taux de chômage des femmes est supérieur de 2 points à celui des hommes. Les femmes occupent 80 % des emplois à temps partiel (avec salaires partiels et retraites partielles), et représentent 80 % des travailleurs pauvres.

o Le droit à la sécurité sociale, au logement, à un revenu minimum, à une pension de retraite ne sont plus reconnus. Or les femmes touchent une retraite qui ne représente en moyenne que 58% de celle des hommes. Double journée tout au long de leur vie et seulement une demi-retraite !

o Il n'y a aucune reconnaissance du SMIC ! Alors que l'existence d'un salaire minimum est essentielle pour les femmes qui partout en Europe touchent les plus bas salaires

o Le démantèlement des services publics est programmé dans le traité. Tout est subordonné au sacro-saint principe de la « concurrence libre et non faussée » ! De plus les restrictions des dépenses publiques (articles III-184 et 194) signifient encore plus de coupes dans les services publics, la santé, l'éducation, la protection sociale. Cela veut dire : remise en cause des crèches, de l'école maternelle, privatisation et insuffisance des soins aux personnes âgéesŠ ce qui constitue une menace de plus pour l'autonomie des femmes.

Si tout le monde est concerné, les femmes sont en première ligne.

Cette politique n'est pas une fatalité. Nous pouvons changer cela.

Le 29 mai, nous pourrons donner notre avis sur l'Europe de demain. Si la Constitution proposée est adoptée, elle sera quasiment impossible à modifier (l'unanimité des 25 États membres étant requise (article IV-443) et sa durée d'application sera illimitée (article IV-446).
Ecrit par Skipp', le Mercredi 4 Mai 2005, 14:06 dans la rubrique "Construction européenne".


Commentaires :

  Incognito
12-05-05
à 15:44

oui ou non?

N'y a t-il pas confusion avec la politique intérieure? (je parle ici de la politique nationale française).Les textes et règlements appliqués nationalement le resteront (IVG sous certaines conditions (nb de semaines)/ signes ostensibles religieux (acceptés dans le traité mais pas dans les écoles françaises)/et mariage également (dépendant des lois nationales, tout comme le divorce).Nos acquis sont acquis.....Ce serait plutôt aux autres pays européens de suivre notre exemple social.Et ce traité en ouvre la voie....

Personnellement je ne vois pas ce qui vous embête, si vous lisez l'article II-75-1 " Toute personne a le droit de travailler"....pourriez-vous m'expliquer la différence entre "le droit de travailler" et "le droit au travail"???.....Ce n'est pas le traité qui va gérer notre politique intérieure à ce sujet; rien à voir.

En ce qui concerne la violence...ma foi, avez vous lu les articles II -64 et 65??? je n'en ai pas l'impression! " NUL ne peut être soumis à la torture, ni à des peines ou traitement inhumains ou dégradants" etc...

En ce qui concerne l'égalité entre les femmes et les hommes c'est l'article II-83 "l'égalité entre les hommes et les femmes doit être assurée dans tous les domaines, y compris en matière d'emploi, de travail et de rémunération".....c'est pourtant écrit noir sur blanc...

Je réfute donc tous vos arguments pour le non; sauf un....celui qui concerne les services publics....mais la LOLF avait déjà prévu pour nous bien des choses...je ne suis pas certaine qu'il faille mettre le traité en cause dans tout ça...ce n'est que la suite logique d'une politique déjà en marche (la LOLF/ depuis 2000....)? c'est un autre problème...