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Blog de Skippyremi http://skippyremi.joueb.com

Les projets de Sarkozy passent par le « oui »
--> Rosa Moussaoui
    « Il faut tout changer, notre façon de faire de la politique, le Code du travail (...). Le gouvernement aura intérêt à suivre le parti. » C’est ce qu’aurait lancé hier matin un Nicolas Sarkozy rageur et autoritaire lors d’un petit déjeuner à Matignon, en faisant part de son pessimisme sur l’issue du référendum. Fatigué ou pas, si le chef de l’UMP s’emporte ainsi, brandissant, au fond, une sorte de « menace sociale », c’est qu’il est, comme les autres, embarqué jusqu’au bout dans un bateau du « oui » qui tangue. Si Nicolas Sarkozy a tardé, pour cause de rivalité avec le chef de l’État, à s’engager franchement dans la campagne, il est aujourd’hui sans conteste l’un des chefs de file du « oui ». D’après un sondage CSA pour Valeurs actuelles publié mardi, Nicolas Sarkozy (pour près de 56% des personnes interrogées) et Jacques Chirac (54%) sortiraient renforcés d’une victoire du « oui » Et si Nicolas Sarkozy est perçu comme tel, c’est sans doute que son projet pour la France, qu’il avait longuement développé dans son discours d’investiture à l’UMP, est jugé parfaitement cohérent avec le programme politique néolibéral inscrit dans le projet de constitution européenne. L’enjeu pour Nicolas Sarkozy est clair. Il s’agit d’utiliser, en cas de victoire du « oui », cette constitution et les politiques qu’elle légitimerait à l’échelle européenne comme un cheval de Troie pour en finir avec « le modèle social français » (ce modèle que d’autres, comme Daniel Cohn-Bendit, fustigent comme l’héritage poussiéreux d’une « République gaullo-communiste »). Entendez : pour mener à son terme l’entreprise de démolition sociale entreprise et poursuivie avec acharnement par la droite depuis son accession aux responsabilités en 2002. En ce sens, il est clair qu’une victoire du « oui » serait une victoire pour Nicolas Sarkozy et ses visées antisociales. Elle lui laisserait les mains totalement libres, alors même que son nom est cité dans la cohorte de premiers ministrables avides de succéder à Jean-Pierre Raffarin. Et dans l’hypothèse d’une victoire du « non », la mise en échec des intentions de revanche sociale lâchées hier par le chef de l’UMP dépendra de l’ampleur du rejet du projet de constitution. Dans l’entourage du chef de l’État, on reconnaît sans peine qu’un Nicolas Sarkozy en guerre contre « le modèle social » et le Code du travail serait mal placé pour prendre les rênes d’un pays qui, par un vote « non », aurait exprimé l’aspiration à davantage de social.

http://www.humanite.presse.fr/journal/2005-05-26/2005-05-26-635055
 
Ecrit par Skipp', le Samedi 28 Mai 2005, 12:10 dans la rubrique "@ctualité".