Dans notre société, les valeurs du sport sont telles qu’elles ont servi tout d’abord, dans la première partie du vingtième siècle à lutter contre les fléaux sociaux, comme l’alcoolisme, la sédentarité et la tuberculose.  Aujourd’hui, le sport permet de mieux se connaître, de mieux s’estimer et de progresser dans des efforts communs, de telle sorte que de nos jours, les manifestations sportives se multiplient. Selon différents points de vue, le sport peut être considéré comme une nécessité (besoin, obligation de développer ses capacités physiques), un loisir (recherche du bien-être du corps) ou un luxe (inutilité du sport ou incapacité de le pratiquer).

En cours d’Éducation Physique et Sportive (EPS), nous devons tous participer à la même discipline, que ce soit de la course à pied, des agrès ou du volley.  L’EPS est, alors, comme toutes les matières, obligatoire. Elle permet non seulement de nous habituer à avoir un bon équilibre de vie, mais elle collabore aussi au développement du respect de soi-même et des autres et des règles d’hygiène. La Pratique de l’EPS permet de nous éloigner de ce qui nous dégrade mais surtout de lutter contre la sédentarité et ses effets néfastes, tels que le risque d’obésité ou les maladies cardio-vasculaires. Le sport est donc une nécessité que nous pratiquons tous les jours, car même marcher est un sport, et trente minutes de marche suffisent à entretenir le corps. De plus, chez de nombreux adultes, le fait de conduire est pour eux un « sport obligatoire », car il faut coordonner les mouvements, faire attention à « l’adversaire » (les autres conducteurs).

Le sport permet aussi de se détendre, de se « ressourcer » et de se calmer. Ainsi, de nombreuses personnes s’adonnent à des disciplines comme le vélo ou la natation, où l’effort est modulable  :  nous pouvons nous arrêter là où nous le désirons, choisir un itinéraire plus ou moins compliqué. Lorsque l’on s’adonne à un sport, généralement, nous le faisons sans rechercher un but utilitaire immédiat, puis nous y trouvons un bien-être du corps, une excitation, un divertissement. C’est à ce moment là que le sport devient un loisir. Par ailleurs, le sport peut rester un loisir, tout en devenant un sport de compétition. C’est alors que l’on constate de ce fait une sorte d’excitation de combat pacifique, contre soi-même ou contre un adversaire. Le sportif ressent parfois la joie de la victoire et la satisfaction d’avoir donné le meilleur de lui-même. Mais, à trop forte dose, le sport de compétition  peut présenter un risque de surmenage (fatigue des muscles, problèmes de respiration…) et le sportif serait susceptible de prendre des « médicaments » afin d’amplifier l’action des muscles. Par la suite, on différencie les « amateurs » (qui le font par amour du sport) des « professionnels » (qui le font par amour du sport mais aussi comme gagne-pain).

Chez certaines personnes, le sport est présenté comme un luxe, car elles ne peuvent pas le pratiquer (c’est un handicap), à cause de problème de santé qui les empêche de se déplacer. C’est pourquoi, les kinésithérapeutes sont chargés de faire travailler les membres de l’individu qui ne peut pas le faire par soi-même. Certaines activités, qui ne demandent aucune préparation physique sont considérées comme un luxe  :  la pétanque, le billard, le bowling, qui sont des « sports spirituels » car ce sont des disciplines où l’esprit fait marquer des points. D’autre part, certains sports sont considérés également comme un luxe, car ils nécessitent d’importants moyens, comme le golf, le polo, la voile, l’automobile( rallye,F1). Ces disciplines sont coûteuses car l’entretien du matériel (terrains, chevaux, voiliers) lui même est très onéreux.. Pour certaines familles, des sports très simples (football, judo…) peuvent devenir un luxe, lorsqu’ils sont pratiqués dans un club car la licence est payante, ainsi que l’assurance et le matériel (kimono pour le judo, protège-tibias et chaussures pour le foot) mais également le certificat médical qui, depuis novembre 2003 , est lui aussi payant.

Finalement, en ce qui me concerne le sport est, tout d’abord une nécessité, puis un loisir, et parfois même une besogne. Le sport est quasiment un baromètre de la société. Ainsi, en observant le nombre croissant de licenciés en football et en judo, nous pouvons conclure  :  les Hommes cherchent à se regrouper, et à obtenir des relations avec les autres !