Questions aux deux intervenants ci-dessus : Pourquoi les salariés devraient-ils être les seuls à financer cette journée ? Pourquoi le gouvernement, d'un coté supprime un jour ferié et, de l'autre, accorde toujours plus de bénéfices aux grandes entreprises ?

Non pas que je sois pour l'écrasement des entreprises par les impôts, bien entendu, mais la suppreesion de ce jour en foncièrement hypocrite et se base sur des arguments largement fallacieux. La journée de solidarité, comme son nom l'indique, implique la solidaité de tous... Or, il s'avère que seuls les salariés ont dû être solidaires ce fameux lundi.

Donc, et ce n'est pas une habitude chez moi, loin s'en faut, je soutien les syndicats qui s'opposent à la suppression de ce jour férié et suis amplement en accord avec le syndicat des travailleurs chrétiens qui a porté plainte pour travail forcé : car c'est de cela qu'il s'agit pour l'espèce.

La solidarité ? Oui, mais qu'elle soit équitablement répartie entre toutes les couches de la société.

Voxifera

"Pourtant, Cambronne cite CDG ! Alors ?"

Alors Cambronne connait fort mal "l'amour" que le général pouvait porter aux libéraux.

Boaf, les grêves étudiantes ont peu duré : Pour la plupart, il s'agissait surtout de sècher les cours. Le message politique prend rarement dans le milieu lycéen, hormis quelques gogos d'extrême gauche qui "s'entrainent" pour l'UNEF à la fac (où là, la politique prend effectivement de l'ampleur.)

Le mouvement lycéen était décrédibilisé avant même d'avoir commencé : quand un jeune de 16 ans défile dans la rue, c'est principalement pour pas aller en cours. dans mon lycée, il n'y avait pas UN SEUL lycéen apte à comprendre ou faire de la politique (pas à ma connaissance en tous cas).

Quant aux lycéens qui ont organisé ces blocages de lycées, j'en connais l'envergure pour avoir une amie proche prof de lycée :

- Soit il s'agit de "lycéens-terroristes", cousins des groupuscules gauchistes style "Action Directe" qui, ne supportant pas de voir des lycéens refuser de suivre le mouvement (choix pourtant démocratique ?), choisissent de bloquer le lycée.

- Soit il s'agit de potaches ayant trouvé une bonne occasion de sècher les cours (l'écrasante majorité.)

Les manifestations lycéennes ou estudiantines sont, pardonne-moi Remi, parfaitement ridicules : J'ai fréquenté l'UNEF pendant un bon moment, ces gars là ne rêvent que d'une "Révolution" et de "foutre le bordel" (sic). Et pas question de leur parler de choix démocratique : pour eux le peuple ne peut voter qu'à gauche, comment espèrent-ils rester crédibles ?

Enfin, je le répète, les méthodes pour l'UNEF (et syndicats lycéens), c'est d'inciter à sècher les cours. Dans ma fac, l'an dernier, l'UNEF fut dans un premier temps suivie : les manifestants étaient un nombre ridicule et le reste des étudiants fainéantait chez lui. Puis, le mouvement n'a pratiquement plus été suivie, résultat : l'UNEF a monté des barrages devant les portes (comme pour certains lycées cette année.)

Pour répondre à Cambronne sur les libéraux, il me semble que, à l'époque de De Gaulle, les libéraux se trouvaient dans le camp de VGE et que l'alliance des gaullistes avec le libéraux n'était qu'un concours de circonstances : la gauche étant très agressive contre De Gaulle, ce-dernier s'est allié avec les libéraux (avec lesquelles il n'avait pourtant pas de points commun, De Gaulle étant partisan d'un Etat fort et puissant, contrairement aux libéraux). D'ailleurs, lesl ibéraux ont largement contribué à la chute du gaullisme... et je ne connais pas beaucoup de libéraux aimant de Gaulle.

Pour conclure sur la doctrine économique de De Gaulle, cette page internet :  http://bastiat.net/fr/cercle/rencontres/1998-4.html

Je ne veux pas te véxer mais je serais très étonné que ta manif ait permis de remettre l'italien dans ton lycée : Si un technocrate local (ou bruxellois comme c'est de plus en plus le cas) a décidé de la supprimer, ce ne sont pas quelques lycéens pour la plupart encore trop jeunes pour voter (donc totalement ininteressants) qui vont le faire changer d'avis. a la rigueur, on pourrait dire que la réforme a autorisé ton proviseur à supprimer l'italien pour mettre les fonds ailleurs (c'est possible, je sais pas vraiment comment ça se passe) mais que, voyant le grabuge, celui-ci a préferré retirer le projet.

J'ajoute que bloquer un lycée est un acte totalement illégitime : Si toi tu as choisi de faire la grêve (ce qui est un choix respectable), d'autres peuvent choisir de ne pas la faire et leur choix est tout autant respectable.

Pour l'UNEF, je connais très bien les membres qui la composent. Comme tu le fais très justement remarquer, on y trouve effectivement un peu de tout. Mais ce qu'on y remarque surtout, c'est une insupportable intolérance de tout ce qui ne vient pas de la gauche (et un mépris flagrant de tout ce qui est "gauche-caviar"), une insupportable suffisance et un fanatisme presque déconcertant : ces mecs là ont TOUJOURS raison, seules LEURS idées sont vraies, bonnes justes... etc... Pour eux, parce que je suis souverainiste, je suis fasciste, c'est fort non ? OK, ils ont le droit de le penser et le dire... mais qu'ils ne se prétendent pas tolérants, démocrates ou autres parce que ces mecs là sont tout SAUF démocrate.

Quant à l'UNI, c'est un mouvement à la botte de l'UMP... mais je leur reconnais une qualité : ne pas prétendre servir les intérets de TOUS les étudiants, mais se qualifier comme "la Droite étudiante", ce qui est déjà une présentation plus sincère que celle de l'UNEF. 

Ils ne peuvent pas non plus se souvenir que ce bac qu'ils rejètent avec force aujourd'hui était réclamé avec forces et fracas par les étudiants et lycéens manifestants de... mai68. Je vous rejoins sur ce point même si j'émet des réserves sur les réformes de fillon que je ne connais pas, donc je n'émettrai pas d'avis.

Smith, digne d'être étudié ? Celui qui disait qu'il ne fallait pas augmenter la masse salariale des plus pauvres car ils s'en serviraient pour faire d'avantage d'enfants ? Je préferre Keynes, et de loin : Ni socialiste, ni libéral... pragmatique !

"Conservatisme... Quand tu nous tient...! "

Etant moi-même conservateur, je ne peux que rire quant à l'usage dévoyé de ce mot. Le conservatisme est une affaire de moeurs et non d'institutions ou de logique économique !

Vous pouvez traiter les gauchistes d'archaïques, d'immobilistes... etc.. (ou, tout simplement, de "gauchistes" : c'est bien suffisant !). Mais n'employez pas, comme tous ces bobos parisiens, hédonistes et bourrés de diplômes... mais dépourvus de culture, le mot "conservatisme"... cer moi, à ce mot, j'y attache une interprétation bien plus profonde que celle que vous limitez à l'économie : Je connais des conservateurs très libéraux. Pour ma part, je suis conservateur beaucoup plus sensible à la question sociale (donc, beaucoup plus "à gauche" dira-t-on !)